Pandemia COVID-19: Nueva evidencia de reforma legal necesaria para niños ecuatorianos

AutorSonia Merlyn Sacoto
Cargohttps://orcid.org/0000-0003-0478-7958
Páginas59-78
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Revista Facultad de Jurisprudencia RFJ No.8 Dic. 2020 Vol.I pp. 59-78
Sacoto, S. Pandemia de COVID-19
Pandemia de COVID-19: una nueva evidencia de la
necesaria reforma legal para la niñez ecuatoriana
Pandémie de COVID-19: une nouvelle preuve de
la réforme juridique nécessaire pour les enfants
équatoriens
Sonia Merlyn Sacoto
Professeur à l’Université Catholique Pontificale de l’Équateur
Ville : Quito
Pays : Équateur
Article original (recherche)
RFJ, No 8, Vol. I, 2020, pp. 59-78, ISSN 2588-0837
RESUME: La pandémie provoquée par le COVID-19 a mis en
évidence certaines situations telles que le manque d’un régime
obligatoire de communication entre enfants et parents, qui
obligent legislateur équatorien à adopter d’urgence la réforme
de certaines lois que le Code de l’enfance et de l’adolescence
maintient au sujet du « régime de visites », afin d’éviter
l’effondrement du système judiciaire en matière d’enfance.
MOTS CLES: libre circulation, communication, droit de la
famille, enfance, réforme juridique.
RESÚMEN: La pandemia provocada por COVID-19 ha puesto
de manifiesto ciertas situaciones, como la falta de un régimen
obligatorio de comunicación entre niños y padres, que obligan a
los legisladores ecuatorianos a adoptar urgentemente la reforma
de ciertas leyes que el Código de la Niñez y Adolescencia
mantiene en relación con el “régimen de visitas”, a fin de evitar
el colapso del sistema de justicia en materia de infancia.
PALABRAS CLAVE: Libre circulación, comunicación, derecho
de la familia, niñez, reforma jurídica.
DOI: 10.26807/rfj.vi8.310
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Revista Facultad de Jurisprudencia RFJ No.8 Dic. 2020 Vol.I pp. 59-78
Sacoto, S. Pandemia de COVID-19
INTRODUCTION
La pandémie de COVID-19, qui affecte le monde depuis
la fin de l’année 2019, au-delà de la maladie et de la mort, est
devenue une opportunité pour la réflexion afin d’opérer des
changements profonds dans tous les domaines.
Dans ces domaines, la science du Droit, chargée
de la régulation du comportement humain, intégrera des
changements importants dans la réglementation, dont notre
pays ne peut rester à l’écart, car des lacunes qui, avant le
COVID-19, pouvaient être ignorées, se manifestent aujourd’hui
dans toute leur ampleur et génèrent de plus grands conflits
juridiques.
1. DROIT / OBLIGATION DE RELATION
1.1. Cadre Conceptuel
Le « droit à la relation » susmentionné est répertorié
comme un droit de l’homme et fondamental, étant donné qu’il
est prévu dans la Convention relative aux droits de l’enfant
(1989), traité international ratifié et contraignant pour notre
pays, dont l’article 9.3 dispose que :
Les Etats parties respectent le droit de l’enfant séparé
de ses deux parents ou de l’un d’eux d’entretenir
régulièrement des relations personnelles et des
contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est
contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant.
Ainsi, il est obligatoirement incorporé dans le système
juridique équatorien, en vertu de ce qui est indiqué à l’article
425 de la Constitution équatorienne (2008) en vigueur, qui
dispose textuellement que:
L’ordre hiérarchique d’application des règles sera
le suivant: la Constitution; traités et conventions
internationaux; lois organiques; lois ordinaires; normes
régionales et ordonnances de district; décrets et

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